Vingt-sept gendarmes ont été blessés lors des affrontements. RFO Les forces de l’ordre ont donné l’assaut tôt ce matin, mais n’ont obtenu qu’un bilan infructueux. Etabli à onze gendarmes blessés le matin, le bilan a été révisé à la hausse en fin de journée. Tous les gendarmes ont été touchés lors de heurts à Koné, dans la province Nord où s’étaient rassemblés entre 50 et 200 manifestants, selon cette même source.
Une jambe cassée
La plupart des gendarmes blessés ont reçu des projectiles, notamment des billes d’acier. L’un d’eux a eu une jambe cassée et un autre un doigt cassé, selon un porte-parole de la gendarmerie.
Les syndicalistes de l’USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités) avaient dressé un barrage filtrant à proximité de la subdivision administrative de Koné et ont résisté "avec détermination pendant une heure" aux forces de l’ordre, qui tentaient de les faire dégager avec des tirs de grenades lacrymogènes, selon cette source.
Contre-manifestation des employeurs
En fin de journée, la situation était redevenue calme. Depuis une semaine, le syndicat, en grève générale, multiplie les actions de blocages, notamment dans la zone industrielle de Ducos à Nouméa. Lundi, les entrepreneurs de la zone, réunis autour d’un collectif de défense, ont organisé une contre manifestation pour dénoncer « la prise en otage des entreprises ». « On s’apprêtait à être encore bloqués aujourd’hui, on a été débloqué et c’est très bien. Mais on ne comprend pas du tout pourquoi on se retrouve pris en otage puisque nous n’avons rien à voir avec le conflit. Nous ne savons pas si c’est seulement une histoire de point stratégique, on aimerait bien comprendre », explique un entrepreneur au micro de RFO Nouvelle Calédonie.
Trêve de l’USTKE
Le collectif a alerté l’Etat et a demandé un retour normal à la libre circulation des biens et des personnes. Lors de sa réunion hebdomadaire, le gouvernement a condamné les violences constatées à Ducos.
Après une rencontre avec un représentant des forces de l’ordre, les militants de l’USTKE ont néanmoins décidé de faire une trêve pour permettre à la circulation de circuler librement.
Les blocages de l’USTKE se font toujours sentir dans les rayons des magasins ou l’approvisionnement reste aléatoire.
Les militants de l’USTKE demandent au président d’Aircal de signer le protocole d’accord RFO
Un conflit qui dure
L’USTKE proteste contre l’enlisement d’un conflit à Aircal, où un accord a été trouvé, mais que le président de la compagnie aérienne Nidoish Naisseline, refuse de signer.
La centrale, proche du NPA d’Olivier Besancenot, réclame aussi la remise en liberté de son président Gérard Jodar, condamné à un an de prison ferme à la suite d’un coup de force dans le cadre du conflit à Aircal.
Tous les jours, les forces de l’ordre interviennent pour déloger les militants avec des grenades lacrymogènes, générant d’importantes perturbations dans notrre vie quotidienne. Des heures d'attente dans les bouchons, les supermarchés fermé ...
Vendredi dernier, quatre policiers ainsi que deux pompiers avaient été légèrement blessés par des projectiles,
tandis que les manifestants avaient reçu le renfort de jeunes des cités périphériques de Nouméa.(Cf le site de RFO)
Bref, ici on vit avec, on fait avec, mais depuis notre arrivée sur le territoire il y a maintenant un peu plus de 2 ans, nous ne comptons plus les jours ou l'USTKE a fait parler d'elle. C'est quasi au quotidien, du coup une simple grève sans affrontement fait partie du paysage calédonien et passe presque inaperçue !!! ... Désormais pour se faire entendre tous les moyens sont bons, mais ils en perdent leur crédibilité !( mais l'étaient- ils avant !!!)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire